Si autrefois les parents surveillaient la présence de paquets de cigarettes, aujourd’hui, c’est un tout autre format qu’ils guettent dans la poche arrière des jeans de leurs ados.

Plus de 13% des lycéens américains ont essayé la cigarette électronique

Une étude publiée en Avril dernier présentait une forte hausse du taux de lycéens américains ayant essayé au moins une fois la cigarette électronique. En effet, on observe une hausse de 9 points entre 2013 et 2014. Chez les collégiens interrogés outre Atlantique, ils sont quasiment 4% (contre à peine 1% l’année précédente) à avoir répondu favorablement à cette question.

Un manque d’informations des ados sur la composition du e-liquide

Les taux ont donc fortement augmenté en une année. Très vite, on comprends que les jeunes sont peu informés. La plupart d’entre eux pensent en effet que la cigarette électronique est absolument sans danger, à l’inverse de la cigarette papier.
Or, quand on leur demande ce que contient leur e-liquide, ils évoquent les gouts, la marque ou encore l’origine (e-liquide américain, bio, etc), mais ne parlent jamais de la présence ou non de nicotine.
Et pourtant, c’est seulement lorsqu’elle est absente du flacon, que vapoter peut s’avérer moins nocif pour la santé. Car vapoter un e-liquide contenant de la nicotine s’avère tout aussi dangereux pour la santé que fumer.
Un élément que la plupart des jeunes ignorent, tout comme leurs parents, qui se félicitent de voir leurs ados utiliser ce drôle de gadget au lieu de toucher à la cigarette papier.

Le e-liquide sans nicotine

A ce jour, aucun scientifique ne peut prouver les dangers du vapotage. Par contre, nous savons tous que la nicotine, qu’elle soit fumée ou vapotée, est tout aussi dangereuse sous l’une ou l’autre de ces formes.
Pourtant, certains distributeurs proposent du e-liquide sans nicotine, comme ici. Il suffit de renseigner le champs dédié au moment de passer commande. Un détail sur lequel les adolescents ne se penchent pas.

Reste à savoir si une enquête se focalisant sur les adolescents français présenterait ou non les mêmes résultats que chez leurs camarades américains.

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