Lire un roman, c’est découvrir une nouvelle histoire, imaginaire ou véridique, que l’on espère palpitante au point d’être submergé par l’émotion.

Les toutes premières lignes de l’histoire sont d’autant plus déterminantes qu’elles vont décider de la poursuite de la lecture. C’est pourquoi, je m’avance en affirmant que les écrivains s’appliquent à peaufiner le début de leurs romans afin d’accrocher les lecteurs et encore plus ceux des éditions Comédia. Une écriture fluide et une part de mystère plus tard, voilà que quelques-uns mordent à l’hameçon si bien qu’ils développent en un temps record une « addiction », heureusement temporaire. Tout ce qui gravite autour d’eux est relégué au second plan. Ils baignent momentanément dans une autre réalité.

Page après page, ils découvrent des personnages qui leur ressemblent à quelques points près ou qui leur rappellent des membres de leur famille, des enfants, des amis, des collègues, voisins et ennemis. Au fur et à mesure que l’intrigue se déroule, ils s’habituent à ces personnages qui accaparent bien souvent leurs pensées même quand le roman est refermé. Le moindre creux dans l’emploi du temps, et les voici aussitôt replongés avec plaisir dans leur monde parallèle.

Lorsque le dénouement de l’histoire approche à grands pas, c’est le déchirement. La fin représente un adieu dont ils se passeraient bien, car finir leur roman, c’est se détacher de l’autre atmosphère, ne plus côtoyer toutes ces personnes qui sont entrées dans leur vie le temps d’une lecture passionnante. Vient alors le besoin de raconter à leur entourage le roman personnalisé qu’ils ont aimé, un besoin immédiat pour que leurs proches découvrent à leur tour ce qui les a fait vibrer.

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