La mort est la dernière étape de la vie, tout comme la naissance en est le début. Ce sujet a connu des significations différentes dans chaque religions et période de l’histoire. Cette absence de vie a toujours était une source d’interrogation et de curiosité pour l’Homme. Un état qu’il ne peut comprend ni contrôler. Dans chaque période de l’histoire, la mort a connu des traitements différents qui vont dans la même direction de la société. Parfois adulé, terrifiante ou même source de sacrifice cette absence de connaissance à laisser place à des croyances, des angoisses mais aussi des actions les plus insolites de l’Homme pour comprendre la mort.

Une croyance en l’au-delà

Depuis la préhistoire l’Homme a mis en place des rituels et des cultes des morts afin d’accompagner le défunt dans cette autre monde. Comme si l’être humain avait besoin de penser que la mort n’est qu’une étape de la vie et que derrière il existe autre chose. Ces croyances vont souvent se matérialiser par des symboles ou objets symboliques qui sont présent avant, pendant et après les obseques. L’Homme ne peut pas assumer la perte d’un être cher dans un univers inconnu. De même pour la manière de partir qui se fait, selon les cultures par le feu, par l’eau ou dans la terre. L’être a besoin de ces symboles non seulement pour lutter contre la mort mais aussi pour la mémoire. L’inhumation est bien plus qu’un rite de passage pour le défunt mais plus un moyen pour les personnes qui restent de se recueillir et d’avoir un lieu symbolisant la mémoire de la personne disparut.

La vision de la mort à travers les religions

Les religions ont joué un grand rôle dans la vision de cette absence de vie. De la peur à la soumission, depuis toujours des hommes de croyance ont tenté d’expliquer et de faire une vie après la mort. La foi a poussé les hommes à croire à l’âme. Chaque personne aurait en elle une âme qui vivrait dans une enveloppe corporelle. Cette âme est immortelle, ce n’est que l’enveloppe corporelle qui meurt et libère l’âme. Après les religions ont chacune donnée un sens à la mort et à la vie après. Les Grecs mettaient des pièces sur les yeux des défunts afin qu’ils puissent aller au paradis. De même, les Bouddhistes croient à la réincarnation des âmes sous des aspects différents.
La mort est donc un élément personnifié par l’homme qui doit toujours donner une forme liée à ses sentiments. La mort est perçue comme un être fictif qui change dans les différentes cultures. Elle est connue notamment comme la faucheuse qui serait visible par les gens qui vont mourir. Les allégories sont souvent liées à la valeur historique et psychologique de la mort dans les civilisations.

L’évolution de la vision de la mort

Aujourd’hui la mort est toujours redoutée. Mêmes si les rites funéraires ont évolués pour aller dans la modernité de la société, il reste des moments importants liés à l’organisation d’offices funéraires. De nos jours, l’homme commence à préparer ses obsèques. La question des frais et de l’organisation de ses obsèques de son vivant est courante dans notre société. Les assurances obsèques se multiplient pour offrir des solutions à ces personnes afin de prévoir leurs disparitions pour soulager leurs proches des frais et éviter, au jour de ce deuil, des divisions familiales. La mort est ainsi vue comme un vide et parfois même une source de conflits ou de problèmes que ce soit au niveau des obsèques qu’au niveau de l’héritage. Cette source de conflit peut prendre dans certaine famille même plus de place que le réel deuil.

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